2013 Vintage by Château Palmer

 

Le millésime 2013 selon Château Palmer

 

5ème Edition du Concert de « Hear Palmer » : Quand vins Primeurs et Jazz s’unissent le temps d’un concert

 

“..Les vins sont aériens et caressants comme une mélopée de Smooth jazz… Ils en ont la retenue. Avec leurs tannins délicats, ils offrent un équilibre entre fruit et structure…”

 

 

vert-de-vin-hear-chateau-palmer-margaux-2A l’heure où le vignoble bordelais se prépare à recevoir la planète vin pour les dégustations Primeurs du millésime 2013Château Palmer et son 2nd vin l’Alter Ego se présentent en musique.

Thomas Duroux, le directeur général (CEO) de Château Palmer est un passionné de jazz. Il a donc proposé, pour la 5ème édition de Hear Palmer (en bon français : écoute Palmer) à un Daniel Humair de mettre en musique le millésime 2013 du Château Palmer. Le musicien a choisi, « non pas d’improviser ou d’interpréter Palmer, l’art ne se faisant pas sous influence, mais de dédier une œuvre à ce vin magnifique ».

Dans cette tâche D. Humair a choisi de s’entourer d’un Quartet d’exception spécialement fondé pour le concert Hear Palmer 2013. Le Quartet sera donc composé du batteur Daniel Humair, du contrebassiste Jérôme Regard, du pianiste Danilo Rea ainsi que du saxophoniste Émile Parisien.

vert-de-vin-hear-chateau-palmer-margaux-1Le concert aura lieu le dans le Chai des Jasmins du Château Palmer et sera suivit d’une dégustation de vin de la propriété. Ce qui fait l’exceptionnalité de cet événement ce n’est pas simplement de présenter un vin Primeur en musique mais également que ce dernier est lieu dans un lieu qui « n’est pas ouvert aux quatre vents. Il est un trésor recelant des trésors, cher au cœur des gens de Palmer ».

Pour ceux qui sont plus « terre à terre » en fin d’article vous trouverez une analyse du millésime selon Palmer.

Un petit avant goût du concert, le millésime 2013 raconté par Thomas Leroux

«Tout a commencé… plutôt mal ! Dès la fin de 2013 alors que c’est le silence qui règne dans les vignes en dormance, les notes que l’on entend le plus sont celles, bien monotones, de la pluie sur le toit du château et des bâtiments du hameau.

De janvier à juin, le ciel nous tombe sur la tète. De l’eau et de la fraicheur. On enregistre en six mois les deux tiers de la pluie d’une année entière.

Maigre consolation: ce n’est pas qu’à Bordeaux. La France entière subit ce temps maussade.

En ville, c’est le blues, en vigne ça pourrait le devenir, si … si on n’avait pas un « band » de vignerons courageux dédies à leurs parcelles tout au long de l’année. Le ‘Palmer ensemble’ guidé par Thomas Duroux est sur le qui-vive : coulure et mildiou menacent. Sous pression ? Nos raisins le sont et nous avec. Un mot d’ordre : s’a-dap-ter.

Heureusement le terroir de graves fait son œuvre : drainer. Et nous l’avons préparé par un semis de plantes et de graminées dès l’automne, destinées à absorber l’éventuel trop plein, ce qui est aussi le rôle de l’enherbement entre les rangs.

vert-de-vin-hear-chateau-palmer-margauxLe climat bordelais fait son œuvre, lui aussi : de belles et chaudes journées ponctuent ce printemps bien capricieux. A chaque série de beaux jours la nature se rattrape. Accélération de rythme : en avril débourrement express, en mai la vigne pousse à toute vitesse. En juin, alors que la fleur apparait, le soleil joue à nouveau à cache-cache. Cette fois le tempo ralentit, la floraison prend trois semaines.

Juillet – ouf ! Le refrain est le même partout : Sun at last ! Les vignes et les hommes fredonnent la même rengaine. Ah oui, on l’a attendu le temps sec et chaud…

La nature, pas seulement la vigne, accuse trois semaines de retard par rapport à la ‘normale’ mais nos amis jazzmen savent bien que la normale ne veut pas dire grand- chose. Disons plutôt par rapport aux statistiques.

1er juillet le signal est donné pour les travaux en vert alors que l’été́ s’pour de bon. Tambour battant nos coupeurs attaquent la canopée pour exposer les grappes à la lumière : il faut prendre la moindre parcelle de soleil.

Finalement ce superbe mois de juillet aura fait le millésime, faisant mentir le proverbe ‘août fait le goût’.

On l’aura compris, 2013 est un millésime tardif, plus tardif encore que son prédécesseur 2012. Nous prévoyons de vendanger début octobre quand la nature nous impose à nouveau un changement de rythme.

Mi-septembre la pluie revient. Une course contre la montre s’engage pour vendanger avant que l’état des raisins ne s’altère, en particulier celui de nos fragiles vieux merlots. La récolte est lancée le 27.

Pour respecter la maturité́ durement acquise de nos raisins, nous vinifions tout en douceur. Extractions délicates, pas d’interventionnisme poussé

Finalement les artistes sont prêts à entrer en scène : ils ne seront que deux à composer Château Palmer : Cabernet sauvignon et Merlot. Pour Alter Ego nous faisons jouer le trio typique en incluant Petit Verdot. . Et comme le promet la formule ‘Less is more’, rendements bas mais haut niveau de qualité́.

Quelles vibrations pour 2013 ? De tous les vins que nous avons vus naitre depuis 2000, aucun ne ressemble à ce millésime. Les vins sont aériens et caressants comme une mélopée de Smooth jazz… Ils en ont la retenue. Avec leurs tannins délicats, ils offrent un équilibre entre fruit et structure. Plaisants à boire dès leurs jeunes années -tant mieux pour les impatients ! Ils promettent de vieillir harmonieusement pour prendre leur place dans votre discothèque parmi les meilleurs tubes. »

Le concert sera disponible à l’écoute dès le mercredi 2 avril 2014, à 21h sur le site de Château Palmer / Hear Palmer : www.hear-palmer.com

 

 

Choukroun Chicheportiche Jonathan

Photos ©ChateauPalmer