Millésime BIO fête ses 30 ans en 2023

Millésime BIO fête ses 30 ans en 2023

Millésime BIO se tiendra en session numérique les 23 et 24 janvier 2023, suivie du salon physique au Parc des Expositions de Montpellier les 30 et 31 janvier et le 1er février 2023.

Avec plus de 1 500 exposants de 20 pays, Millésime BIO est le plus grand salon des vins biologiques au monde, attirant chaque année des milliers d’acheteurs professionnels. Depuis 2019, il est également ouvert aux bières, spiritueux et cidres biologiques. C’est un salon organisé par l’association Sudvinbio, qui réunit les producteurs et metteurs en marché de vins bio de la région Occitanie, le plus grand vignoble bio de France en termes de surface.

Millésime BIO, le premier événement professionnel vins de l’année 2023 se déroulera autour de deux axes principaux :

  • La session numérique, les 23 & 24 janvier : la session numérique se poursuit avec 500 exposants et visiteurs du monde entier qui auront l’opportunité d’échanger en amont du salon physique et d’établir des contacts. À cette occasion, les visiteurs pourront découvrir en avant-première les palmarès du Millésime BIO Challenge 2023, le plus grand concours international de vins et de bières biologiques qui récompense les meilleurs produits biologiques.
  • Le salon physique, les 30 & 31 janvier et 1er février au parc des expositions de Montpellier. En marge de l’événement, les visiteurs pourront assister à des dégustations libres ou guidées, à plusieurs conférences thématiques et à de nombreuses masterclass réparties sur trois jours. Le programme prévoit un espace dédié aux Jeunes Vignerons représentant la nouvelle vague de producteurs pour les 30 prochaines années. Le secteur du vrac fera également sa première apparition, le salon numérique et physique intégrant cette catégorie pour la première fois.

Autre nouveauté de ce salon anniversaire de Millésime BIO, le lancement d’un événement grand public à l’extérieur du parc des expositions, qui mettra en avant le vin bio dans la ville de Montpellier.

Observatoire européen de la consommation de vin bio

Selon l’étude réalisée par Millésime BIO, 96% des consommateurs français reconnaissent un label bio, et 93% d’entre eux savent ce qu’il signifie. Ainsi, en France, les labels bio sont les plus connus mais aussi les mieux compris. La situation est similaire dans les autres pays couverts par l’enquête, même si les scores varient : les Français et les Allemands connaissent mieux les labels que les Belges et surtout les Britanniques.

Aux yeux des consommateurs européens, la famille des labels biologiques est la mieux positionnée sur des critères majeurs tels que la non-utilisation de produits chimiques de synthèse, le respect de l’environnement, la protection de la santé et la fiabilité des contrôles ainsi que la qualité.

 » Le bio est aujourd’hui le label de référence pour les consommateurs de vin. C’est le plus connu et c’est celui qui leur inspire le plus de confiance dès lors qu’on les questionne sur ce que les labels évoquent pour eux. L’enquête montre également que les labels qui certifient des démarches prolongeant la démarche bio génèrent eux aussi de la confiance. Leur essor témoigne ainsi de la maturité de la filière bio puisque celle-ci permet aux opérateurs qui le souhaitent de tracer une voie complémentaire. D’ailleurs, de nombreux exposants de Millésime BIO sont doublement certifiés, ce qui permet de couvrir la diversité des attentes et des goûts des consommateurs actuels. « , indique Nicolas Richarme, Président de Sudvinbio.

Vin bio : chiffres clés pour la France

En termes de surface et de chiffre d’affaires, la France est le premier producteur mondial de vin bio. En 2021, première année complète de référence, tous les indicateurs sont en hausse, pour ne pas dire en forte ou très forte croissance, y compris le nombre de conversions qui a bondi de 23% en un an, ce qui laisse présager une augmentation des surfaces en production, mais aussi des ventes, d’une part parce que ces nouveaux volumes vont se substituer aux volumes conventionnels sur les marchés, et d’autre part parce que certains opérateurs n’avaient pas, jusqu’à présent, des volumes suffisants pour attaquer certains marchés, notamment à l’export.

Photo: Millésime BIO